Environnement : L’Action boréale demande la démission de Benoit Charette
Kimberley Hall | 5 février 2024
Henri Jacob, président d’Action boréale, est d’avis que Benoit Charette n’a pas à cœur l’environnement, puisque ce dernier se plie aux demandes des grandes entreprises.
Pour lui, le dossier de la Fonderie Horne à Rouyn-Noranda est un bon exemple.
Il croit que cinq ans, c’est beaucoup trop long pour faire respecter les normes québécoises d’arsenic dans l’air.
Autre dossier important : le refus de Benoit Charette d’inclure le caribou forestier dans la liste à jour d’espèces animales menacées au Québec, même si le danger est reconnu depuis 2003.
En ce qui concerne les aires protégées, Action boréale détiendrait des preuves que 83 projets ont été égarés pour accommoder des entreprises forestières.
Le président de l’Action boréale affirme qu’en 43 ans de militantisme, c’est la première fois qu’il remarque un tel manque d’action pour protéger adéquatement l’environnement.
Selon ses constats, il est plus en plus difficile de recevoir une réponse lorsqu’un citoyen veut sonner l’alarme sur des enjeux environnementaux.
Pour lui, la population n’est pas invitée à prendre parole dans les dossiers.
Henri Jacob est convaincu que ce manque de communication est causé par le changement de règles imposé par le ministère de l’Environnement.
Si la situation demeure la même, Henri Jacob va continuer de faire pression auprès du ministère de l’Environnement jusqu’à ce qu’il soit entendu.
D’ailleurs, Benoit Charette a refusé nos demandes d’entrevues pour réagir à la lettre en question.