Le Pilier : Accompagner les victimes d’un traumatisme cranio-cérébral

Kémilia Laliberté | 1 février 2024

Il y a 12 ans, la vie de Luc Cholette, un travailleur minier de la région, venait de basculer. 

À la suite d’une sévère chute dans une mine de La Sarre, son diagnostic est tombé : un traumatisme cranio-cérébral. 

Après deux arrêts cardiaques et plus de 40 jours dans un coma, Luc s’est enfin réveillé, mais les pertes de mémoire, elles, ont demeuré. 

C’est à ce moment que l’organisme Le Pilier lui est venu en aide. 

Les deux principales causes d’un traumatisme crânien sont les chutes et les accidents de la route. 

À ce jour, l’Association des traumatisés crâniens de l’Abitibi-Témiscamingue accompagne 95 membres et leurs proches, tant pour du suivi individuel, des activités sociales ou du soutien psychologique, souligne Alain Beaulieu, intervenant psychosocial au Pilier. 

Personne n’est à l’abri d’un accident, mais des actions concrètes peuvent être prises pour éviter des chutes, affirme Paul St-Amant, un membre de la direction régionale de santé publique.

Le Pillier, qui oeuvre à titre d’organisme à but non lucratif, organise d’ailleurs une activité de financement, cette fin de semaine. 

Un tournoi de pêche sur glace aura lieu au pied du pont Thomspon, à Val-d’Or, ce samedi.