Le transport interurbain en déclin

En 40 ans, l’offre de lignes entre les régions a énormément diminué.

D’après l’étude de l’IRIS, depuis 1981, il y a sept fois moins de départs d’autocars privés par semaine. 

Et ça ne va pas en s’améliorant puisque dans les six dernières années, le nombre de départs a diminué du tiers.

C’est notamment le cas en Abitibi-Témiscamingue, où il y a seulement le groupe Autobus Maheux qui offre le transport entre les villes par autocars, mentionne le président, Pierre Maheux.

Une grande partie de la région est desservie, mais d’année en année, comme l’achalandage diminue, les horaires se condensent aussi. 

D’ailleurs, le financement des entreprises de transports interurbains fluctue beaucoup, il faut savoir que, présentement, elles ne reçoivent pas de financement public récurrent, mis à part des fonds d’urgence qui ont été versés durant la pandémie, par exemple.

Les compagnies de transport qui opèrent entre les villes s’autofinancent uniquement avec la vente des billets. 

L’étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques indique donc que c’est le manque de fonds public qui provoque la diminution de l’achalandage. 

Le président de la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue, Sébastien D’Astous, mentionne également qu’il travaille présentement sur un rapport des services de transports offerts dans les différentes MRC et souhaite éventuellement pouvoir discuter des mesures à prendre avec le gouvernement.