Semaine de grève : Les syndicats se sont fait entendre

Lundi, à la demande du Front commun, le ministre du Travail, Jean Boulet, a procédé à la nomination d’un conciliateur, qualifié de « top gun » par le gouvernement, afin de permettre des avancées sur certains aspects qui achoppent toujours.

Coup de théâtre, jeudi, lors de la troisième et dernière journée de grève du Front commun : en mêlée de presse à l’Assemblée nationale, le premier ministre François Legault se dit prêt à bonifier son offre salariale, si les syndicats faisaient preuve de plus de « flexibilité » dans l’organisation du travail.

Si la grève a paralysé le réseau scolaire en devenant un casse-tête pour les parents, sur le terrain, l’humeur était à la fête.

Vendredi, il ne reste que la Fédération interprofessionnelle de la santé en grève.

Certains membres ont d’ailleurs passé la nuit dernière devant leur lieu de travail, mentionne le président du Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l’Abitibi-Témiscamingue, Jean-Sébastien Blais.

Le Front commun va, pour sa part, se réunir dimanche, afin de faire le point sur les négociations.