Front commun : Début d’une grève de trois jours

Les employés du secteur public, qu’on pense au corps enseignant ou à différents professionnels de la santé.

Pour ce qui est des services sur le terrain dans les hôpitaux on mentionne que tout va bon train.

C’est tout le contraire pour l’éducation qui est complètement paralysé jusqu’à vendredi.

Plus tôt aujourd’hui, le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, accuse d’ailleurs le gouvernement Legault de prendre les parents d’élèves en otage en faisant preuve de mauvaise foi envers les syndicats.

Les enseignants, eux, n’ont d’ailleurs droit à aucun fond de grève, donc ils n’ont aucun salaire pour les trois jours de cette semaine.

Le gouvernement a nommé un conciliateur, hier, à la demande du Front commun, mais malgré cette avancée, les syndiqués s’attendent à passer les trois jours dehors et ils sont prêts à le faire.

Les gens sur place ont énormément vanté l’organisation et la communication de la part du Front commun, alors que c’est quand même plusieurs syndicats et des milliers de membres qui sont unis. 

Les objectifs et les demandent changent d’un syndicat à l’autre, la rémunération et les tours de grève aussi. 

Mais tous disent avoir vouloir arriver à une entente le plus rapidement possible. En ce sens, le conciliateur apporte un brin d’espoir.

De son côté, François Legault a assuré qu’il souhaitait régler le plus rapidement possible l’impasse.

La présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, et le ministre de la Santé, Christian Dubé, ont rencontré la presse, cet après-midi. 

Ils se sont dits conscients des répercussions du conflit de travail, notamment dans les écoles et les hôpitaux du Québec.

Ils en appellent à la bonne foie des syndicats et disent toujours attendre une contre-offre de la part du Front commun.

Pour leur part, les employés de l’État en grève dans la région tiendront une importante manifestation, jeudi, devant les bureaux du député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Daniel Bernard.