Fonderie Horne : Un projet pilote de revalorisation des boues d’eaux usées

Au cours des dernières semaines, des dizaines de tranchées ont fait leur apparition au parc à résidus Quémont 1 de la Fonderie Horne.

Avec la boue sceptique provenant d’eaux usées de la Ville de Rouyn-Noranda, elles permettront, à terme, la pousse de près de 1000 arbres, explique Marie-Élise Viger, directrice de l’environnement pour les opérations cuivre de l’Amérique du Nord et des Philippines chez Glencore.

Le projet de la Fonderie Horne est d’ailleurs l’un des moyens que la Ville a choisis pour valoriser la boue évaporée provenant des eaux contaminées aux métaux lourds et éviter ainsi de l’acheminer à l’extérieur de la région, mentionne la mairesse suppléante, Samuelle Ramsay-Houle.

Le projet de restauration des boues provenant d’eaux usées de la Fonderie Horne est une première en zone nordique minière et pourrait faire d’autres petits. La Fonderie Horne compte ériger d’autres tranchées de boues sceptiques à son parc à résidus Quémont 1 et pourrait transposer le projet à d’autres sites lui appartenant.

Note : dans le reportage, il est mentionné que le projet pilote a lieu au parc à résidus Quémont 2, alors qu’il est bel et bien question du parc à résidus Quémont 1.