Santé : Risque de coupures de services cet été
Anthony Dallaire | 21 juin 2023
C’est 10 000 des 12 000 quarts de travail qui sont actuellement comblés par de la main-d’œuvre indépendante dans le milieu de la santé dans la région.
Une situation dénoncée par la FIQ-SISSAT puisqu’ils n’ont aucune garantie que cette main-d’œuvre viendra réellement effectuer ces quarts de travail en Abitibi-Témiscamingue.
Avec cette situation, on craint de devoir faire face à de l’improvisation de dernière minute du CISSS-AT.
Le Syndicat est conscient qu’aux vues de la situation, la main-d’œuvre indépendante est essentielle.
Toutefois, on ne souhaite pas que cette solution devienne l’alternative principale au détriment des travailleuses du réseau public, explique le président de la FIQ-SISSAT, Jean-Sébastien Blais.
D’ailleurs, la FIQ-SISSAT dénonce le manque de leadership de certains élus, alors que, pour l’instant, c’est le silence radio, autant du côté du ministre responsable de la région, Mathieu Lacombe, que du côté du député Pierre Dufour, qui est son adjoint parlementaire.
On critique l’absence d’un plan clair de Québec pour l’Abitibi-Témiscamingue et le manque d’investissement significatif dans le réseau public de la santé.
L’une des mesures fortes demandées par le Syndicat est une majoration salariale pour les infirmières du réseau public qui décide de venir pratiquer dans une région éloignée comme l’Abitibi-Témiscamingue.
Bien qu’évoquée par Christian Dubé ministre de la Santé, on trouve que la mesure traîne.
Et l’absence de dialogue claire avec les instances politiques en est pour quelque chose.