Des municipalités de la région participent au Défi Pissenlits

Plusieurs municipalités de la région ont décidé de participer au Défi Pissenlits, dont les villes de Rouyn-Noranda, Val-d’Or, La Sarre et Ville-Marie.

Elles se sont engagées à ne pas tondre certaines parties du gazon dans leurs parcs et espaces verts.

Le but est d’aider les insectes pollinisateurs, plus particulièrement les abeilles et les bourdons, à faire leur travail de floraison, mentionnent Olivier Thibodeau, chef des parcs et équipements de la Ville de Rouyn-Noranda, et Adèle Beauregard, conseillère pour la Ville de Ville-Marie.

Le nectar et le pollen, qui se retrouvent tous les deux dans les pissenlits, sont essentiels à la survie des insectes pollinisateurs.

Ils ont même une influence sur notre potager.

C’est pour cette raison qu’il est important de sensibiliser les gens à la cause, selon l’une des fondatrices du mouvement, Christina Fortin-Ménard.

Pour les mielleries de la région, comme la miellerie de la Grande Ourse, les abeilles peuvent se multiplier par millier s’il y a une abondance de pissenlits, ce qui stimule la production du miel, explique le propriétaire de la miellerie, David Ouellet.

En Abitibi-Témiscamingue, les pissenlits arrivent un peu plus tard, en mai, il n’y a pas vraiment de date de fin.

L’important, c’est de laisser pousser les pissenlits quelques semaines pour contribuer à la faune et à la flore.