Milieu scolaire : Des employés de soutien veulent quitter leur emploi

41 % du personnel de soutien a envisagé de quitter leur emploi dans les six derniers mois, au Centre de services scolaire du Lac-Abitibi.

Ces données viennent d’un sondage du secteur scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics.

Le chiffre s’élève à 35 % pour le Centre d’Harricana.

Plusieurs cas d’épuisement et de violence ont été recensés auprès des membres, selon le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec, Félix-Antoine Lafleur.

Cette situation dure depuis déjà plusieurs années, selon les syndicats.

Et c’est sans équivoque que la pénurie de main-d’œuvre n’aide pas à alléger le travail des employés, mentionne le président de la FPSS-CSQ, Éric Pronovost.

Des pistes de solutions sont déjà sur la table des négociations pour le renouvellement de la convention collective.

On parle de ratio pour les élèves, mais également de prévention pour contrer la violence dans les écoles, explique la présidente du secteur scolaire de la FEESP-CSN, Annie Charland.

Les Centres de services scolaires Harricana et Lac-Abitibi n’ont pas voulu commenter, en raison des négociations.

D’ailleurs, les prochaines rencontres entre le gouvernement et la Fédération des employées et des employés du service public seront être mardi et mercredi prochain.