Violence conjugale : Des maisons d’hébergement à pleine capacité

La coordonnatrice de la Maison d’Hébergement l’Équinoxe, Stéphanie Coutu, qui dessert la MRC de Témiscamingue, mentionne que les besoins sont là. 

Les cinq chambres qui offrent une possibilité de huit places sont utilisées, mais on a tenu à préciser que, dans aucun cas, on refuse d’héberger ou d’aider une femme. 

La coordonnatrice dit qu’ils doivent faire certains « tours de magie » parfois. 

La situation en Abitibi-Ouest est également problématique, la MRC est toujours en attente de sa maison d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale.

Le projet de la Maison l’Émeraude à La Sarre qui avance toutefois bien. Québec qui a accordé du financement, l’été dernier, pour un lieu permanent. 

Plusieurs campagnes de financement ont eu lieu, dont une récemment. 

L’organisme désire implanter un modèle de maison d’une capacité de six chambres, avec une dizaine de places pour accueillir les femmes et leurs enfants.

En attendant, l’absence d’une maison d’hébergement en Abitibi-Ouest semble avoir des conséquences non négligeables. 

Les femmes de l’Abitibi-Ouest qui ont besoin d’aide peuvent tout de même appeler la Maison d’hébergement l’Émeraude, mentionne la gestionnaire, Karine Landry.

Des intervenantes sont disponibles pour les aider et éviter qu’elles restent dans un milieu violent.