Les maisons d’hébergement sont remplies

Andrei Audet | 25 avril 2023

Les six chambres de la Maison l’Équinoxe au Témiscamingue sont toutes occupées.

Et pour s’assurer d’accepter l’ensemble des demandes d’aide sur le territoire, l’organisme doit user de différentes stratégies, mentionne Stéphanie Coutu, la coordonnatrice de la Maison d’Hébergement l’Équinoxe.

À Val-d’Or, la coordonnatrice de la Maison d’hébergement Le Nid, Isabelle Côté, admet, de son côté, avoir dû refuser à certaines femmes de l’hébergement, faute de place. 

Le projet de la Maison d’hébergement l’Émeraude à La Sarre avance bien, mais l’absence d’une ressource d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale en Abitibi-Ouest a des impacts, selon la gestionnaire, Karine Landry.

À Rouyn-Noranda, Alternative pour Elles espère que son projet de maison de deuxième étape, qui devrait voir le jour d’ici trois ans, puisse désengorger son centre d’hébergement d’urgence, explique la coordonnatrice, Cathy Allen.

Bien que la situation semble alarmante dans la province, les femmes dans le besoin ne doivent pas hésiter à appeler les maisons d’hébergement dans la région. C’est le message que lancent les responsables rencontrées. 

Elles espèrent, d’ici là, que Québec annoncera la création de nouvelles places d’hébergement dans la région.