Réforme de la santé : réactions mitigées dans la région

Le président de la CCATNQ, Félix-Antoine Lafleur, ne voit pas d’un bon œil la réforme de la santé proposée par le ministre Christian Dubé. 

Il craint que le projet de loi centralise les décisions du réseau de la santé à Québec.

L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux et le Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l’Abitibi-Témiscamingue craignent que le projet de loi ait des impacts négatifs sur leurs membres, mentionnent le représentant national pour l’Abitibi-Témiscamingue de APTS, Carl Verreault, et le vice-président de la FIQ-SISSAT, Alexandre Chabot.

Les citoyens rencontrés sont mitigés face à une énième réforme de santé.

La réforme du ministre Dubé prévoit le retour d’un gestionnaire imputable pour chacune des installations de santé et de services sociaux. 

Cette intention est bien accueillie par le président de la Conférence régionale des préfets, Sébastien D’Astous et la préfète de la MRC de Témiscamingue, Claire Bolduc. 

Si le projet de loi est adopté tel qu’il a été déposé, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue deviendrait une division régionale de Santé Québec, l’agence que veut créer le ministre Dubé. 

Le CISSS-AT n’a pas voulu commenter le projet de loi, affirmant « qu’il laisse aux élus de l’Assemblée nationale se pencher sur cette pièce législative ».