Hausse de popularité des jeux de hasard
Yvon Moreau | 24 mars 2023
Les citoyens de la région sont aussi branchés lorsque vient le temps de jouer autant dans les bars, restaurants que sur Internet aux jeux de hasard.
Depuis l’apparition du Coronavirus au pays, jouer en ligne crée douze fois plus de difficulté que les autres formes de dépendance.
Déjà il y a cinq ans, près de 76 % des Témiscabitibiens, 10 % de plus que la moyenne québécoise, s’adonnaient aux jeux de hasard et d’argent, mentionne la spécialiste en activités cliniques du programme dépendance régional au CISSS-AT, Anne-Marie Landry.
Selon l’Institut national de santé publique, au-delà des trop abondantes publicités, notre région, avec la Mauricie, l’Outaouais, la Côte-Nord et la Gaspésie est très exposée aux jeux.
Ce qui fait gonfler par plus de cinq points de pourcentage, le taux de vulnérabilité des hommes, femmes et adolescents d’ici, par rapport à la moyenne québécoise.
De quoi souhaiter que le Québec légifère en matière de promotion du jeu.
Selon une carte statistique de l’INSPQ, la plupart de nos villes exposent ses citoyens à un maximum de lieux où l’appât du gain est en effervescence.
Les études sont formelles : les environnements peuvent avoir un effet sur les habitudes de jeu, la santé et les inégalités sociales.
Il peut en résulter pour les individus, par exemple, des difficultés financières, de la négligence familiale, professionnelle ou scolaire, de la détresse psychologique, des conflits et, plus largement, un appauvrissement et des problèmes sociaux pour les communautés.
Pour le Centre intégré de santé et de services sociaux régionaux, il est bon de s’intéresser à ce que les enfants aiment dans les jeux en ligne.
Des sites recommandant les services, intervenants requis pour prévenir et traiter ces durs effets du hasard y sont recommandés.
On y montrera, grâce au programme « Doses Nature », qu’il est possible, par le plein air, de gérer la cyberdépendance et les jeux de hasard.