Fonderie Horne : 200 ménages seront relocalisés

Québec ira de l’avant avec une zone tampon au nord du quartier Notre-Dame.

200 personnes devront quitter leur résidence du quartier Notre-Dame, à Rouyn-Noranda.  

La Presse rapporte que Québec créera une zone tampon, afin de « protéger la santé de la population », en lien avec les émissions polluantes de la Fonderie Horne. 

80 résidences seront donc relocalisées sur une période de deux à trois ans. 

Les citoyens rencontrés dans le quartier Notre-Dame sont visiblement mécontents de la décision de Québec. 

Un nouveau quartier sera construit. 

Et la Ville de Rouyn-Noranda a participé à l’identification de zones potentielles. 

Elle dit ne pas avoir été mise au courant de toutes les informations relatives au plan de délocalisation du gouvernement. 

La Ville souhaite attendre le dévoilement de l’autorisation ministérielle de la Fonderie Horne, avant de commenter la zone tampon du gouvernement. 

Mais la mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire, a toutefois demandé de l’aide à Québec pour mettre en place un plan de revalorisation de la ville. 

Le gouvernement réservera une partie des 85 millions de dollars annoncés, ce qui devrait répondre à cette demande. 

La zone tampon projetée par Québec fait réagir différents regroupements de la région. 

La porte-parole du mouvement citoyen Mères au front de Rouyn-Noranda, Émilie Robert, est perplexe face à la situation.

De son côté, le porte-parole de Vigilances Mines Abitibi-Témiscamingue, Marc Nantel, déplore que le gouvernement n’ait pas au préalable averti les citoyens concernés par la délocalisation avant que l’information soit publique. 

Québec devrait dévoiler les détails de la zone tampon, jeudi, avec la visite du ministre de l’Environnement et de la ministre des Affaires municipales.

Dans l’autorisation ministérielle, la Fonderie Horne pourrait émettre jusqu’à 15 nanogrammes par mètre cube d’arsenic dans l’air.

Et l’entreprise aurait cinq ans pour y arriver.