Lynx : Une étude pour connaître les populations dans la région
Anthony Dallaire | 9 mars 2023
Ce n’est pas un secret de Polichinelle. Le lynx du Canada et le lynx roux sont bien présents dans la région.
Une réalité qui n’a pas toujours été le cas, alors que leur fourrure a déjà été d’une valeur de 800 dollars, mentionne Jean Lapointe, biologiste à la direction de la gestion de la faune de l’Abitibi-Témiscamingue.
Le prix élevé de la fourrure dans les années 80 a entraîné une diminution marquée dans la décennie suivante des populations en Abitibi-Témiscamingue et dans le Nord-du-Québec.
Une interdiction de chasse d’environ 15 ans, suivie d’un quota ont été établis.
Ce quota qui limitait le nombre de prises a été aboli en 2018 par Québec.
C’est ici que l’étude menée par le gouvernement, l’UQAT et l’Université Laval entre en jeux.
Dans la région, le travail des chercheurs se déroule principalement dans le secteur de Val-d’Or, Wawagosic et près du lac Vaudray à Rouyn-Noranda, explique Gabriel Pigeon, professeur en écologie et en aménagement de la faune à l’UQAT.
En plus de colliers émetteurs, les chercheurs de l’UQAT récoltent les données grâce à des caméras trappe, ainsi qu’avec des pièges à poil.
Les premiers résultats de recherche devraient être connus dans environ deux ans.
D’ici là, les différentes équipes continuent leur travail sur le terrain afin de collecter les informations.