Fonderie Horne : Concentration moyenne annuelle de 73 ng/m3 d’arsenic en 2022

Pour Émilie Robert, co-porte-parole de Mères au front, la diminution de 14 nanogrammes de la concentration annuelle moyenne d’arsenic ne suffit pas.

Même si la concentration annuelle moyenne d’arsenic de la Fonderie Horne a été 24 fois plus élevée que la norme québécoise en 2022, l’entreprise affirme que cette réduction démontre que ses efforts pour limiter la concentration d’arsenic dans l’air ont porté fruit, selon Marie-Élise Viger, la directrice de l’environnement en Amérique du Nord chez Glencore.

Québec a d’ailleurs l’intention d’exiger plus d’argent des entreprises qui rejettent des polluants pour compenser l’impact environnemental de leurs activités.

Le taux par tonne d’un rejet polluant est fixé à un peu plus de deux dollars la tonne et passerait donc à environ neuf dollars. 

La Fonderie Horne pourrait être touchée par ce changement.

Elle pourrait donc devoir verser deux millions de dollars au gouvernement, alors que ses droits sont actuellement évalués à 200 mille dollars.

La présidente du Conseil régional en environnement de l’Abitibi-Témiscamingue, Jacinthe Châteauvert, estime que c’est un pas vers la bonne direction.

La Fonderie Horne ne désire pas, pour l’instant, s’avancer sur l’impact que pourrait avoir une possible hausse des droits qu’elle verse au gouvernement pour ses rejets polluants.

L’entreprise assure toutefois qu’elle se conformera à tout changement et continuera à développer ses projets pour réduire les concentrations de métaux dans l’air.