Disparitions : La Vallée-de-l’Or marquée par les disparitions de mineurs

10 % des avis de disparitions de personnes mineures au Québec en 2022 provenaient de la Vallée-de-l’Or, selon la Sûreté du Québec.

Malgré tout, on y compte 39 disparitions en moins, comparativement à 2021.

Depuis le début de la pandémie, la majorité des disparitions proviennent des centres d’accueil.

En ce qui concerne les foyers naturels où les jeunes vivent avec leur famille, le nombre de disparitions baisse petit à petit depuis 2020.

Du côté de la Direction de la protection de la jeunesse de l’Abitibi-Témiscamingue, c’est environ 60 % des jeunes qui fuguent sur 400 admissions par an.

Et plusieurs facteurs expliquent cela, selon le coordonnateur du Centre jeunesse de l’Abitibi-Témiscamingue, David Roger.

Le coordonnateur explique que dans la majorité des cas, les jeunes ne reviennent pas de leurs sorties autorisées.

D’ailleurs, 75 %t des fugueurs sont retrouvés en deçà de 24 heures, selon lui.

Pour anticiper ces fugues, la DPJ tente de s’appuyer, par exemple, sur des études pour avoir les meilleures pratiques auprès des enfants.

Mais pour le coordonnateur, c’est sûr qu’il est important avant tout de créer un lien de confiance avec les jeunes.

La majorité des fugues des centres jeunesse sont des personnes mineures qui ont entre 15 et 17 ans, selon le coordonnateur du Centre jeunesse de l’Abitibi-Témiscamingue.