Val-d’Or : Un taux élevé de composés perfluorés dans l’eau

L’eau de Val-d’Or comporterait un taux élevé de composés perfluorés.

Ces composés synthétiques sont utilisés dans plusieurs sphères de notre quotidien et peuvent être nocifs pour une personne exposée à une forte concentration. 

Des prélèvements réalisés en mai 2022 ont dévoilé des concentrations de 36 nanogrammes par litre de PFAS pour le puits principal et 159 nanogrammes par litre pour le puits d’appoint, soit les deux sources d’eau de la ville.

Santé Canada envisage de recommander un taux de 30 nanogrammes par litre, mais cette recommandation n’est pas en vigueur présentement.

Pour le professeur de l’Université de Montréal, Sébastien Sauvé, qui a chapeauté l’étude publiée dans le Water Research, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, même si la situation n’est pas optimale.

Il n’y a donc pas lieu de paniquer et l’eau qui coule dans les robinets de Val-d’Or est bonne pour la consommation, mais la Ville a tout de même décidé de fermer le puits d’appoint par précaution.

La mairesse, Céline Brindamour, et le conseiller délégué en environnement et gestion des eaux, Benjamin Turcotte, encouragent les citoyens à ne pas s’inquiéter.

Éventuellement, n’avoir accès qu’au puits principal pourrait engendrer certains défis, notamment en période de canicule et si un incendie majeur venait à se déclarer.

Ces situations ont été les premières à être envisagées par la ville de Val-d’Or, qui a des plans en lien avec ces enjeux.

Impossible pour l’instant de déterminer la provenance exacte des PFAS présents dans l’eau de Val-d’Or.

La Ville est en collaboration avec le ministère de l’Environnement à ce sujet, mais il est difficile d’établir une échéance quant à la découverte de celle-ci, mentionne le chef de la division de l’eau potable au ministère de l’Environnement du Québec, Philippe Cantin.