Début du Défi 28 jours sans alcool

Arrêter ou réduire sa consommation d’alcool, c’est le défi que des Québécois se sont lancé pour le Défi 28 jours sans alcool à partir du 1er février.

Ici, dans la région, chacun voit ce Défi à sa façon. Ce dernier a plusieurs objectifs, dont amasser des dons pour aider les personnes souffrant de dépendances, mais aussi pour sensibiliser les jeunes, notamment, selon le directeur général du Défi 28 jours sans alcool, Louis-Raymond Maranda.

Selon Éduc’alcool, l’Abitibi-Témiscamingue s’était hissée à la dixième place en 2019, concernant le respect des limites recommandées de consommation d’alcool.

Mais pour l’agent de planification du CISSS-AT, Martin Adam, il est difficile, à l’heure actuelle, de quantifier le nombre de personnes dépendantes dans la région.

À la dernière édition du Défi, 364 participants ont récolté près de 17 000 dollars pour la prévention des dépendances chez les jeunes, en Abitibi-Témiscamingue.

Le CISSS-AT rappelle l’importance du Défi, qui peut aider à limiter les risques de plusieurs maladies.

Par contre, pour l’intervenant du Centre de traitement en dépendance desservant l’Abitibi-Témiscamingue, David Gendron, ce Défi peut être dangereux pour certaines personnes.

Selon les données du Centre de traitement des dépendances, 51 % des personnes sondées dans la région affirmaient en 2017 consommer des boissons alcoolisées une fois par semaine ou plus.