Judiciaire : James Testa reste derrière les barreaux

James Testa va finalement rester détenu à Amos.

Il a comparu, mardi matin, au palais de justice de Val-d’Or, pour son enquête sur remise en liberté, par visioconférence.

La juge Renée Lemoine a estimé que le Rouynorandien ne doit pas être remis en liberté.

Elle lui a également interdit de communiquer avec une dizaine de personnes au dossier.

La juge a expliqué les raisons pour lesquelles elle pense que l’accusé devrait rester derrière les barreaux, mais une ordonnance de non-publication ne nous permet pas de délivrer le contenu.

On rappelle que l’avocat de la défense, maître Mike Junior Boudreau, avait suggéré des conditions pour sa possible remise en liberté.

On parlait d’une assignation à résidence chez la mère de l’accusé, une rencontre avec un psychologue ou psychiatre ou encore l’interdiction de consommer de la drogue ou de l’alcool.

Finalement, ces suggestions n’ont pas su convaincre le tribunal.

L’homme âgé de 54 ans a 18 chefs d’accusation contre lui, dont exploitations et agressions sexuelles, voies de fait, possession d’armes prohibées et d’avoir fait du mal à un animal.

Si un procès a lieu et qu’il est déclaré coupable, James Testa pourrait écoper d’un maximum de 14 ans d’emprisonnement, juste pour le chef concernant la traite de personne, selon la loi.

À ça pourrait s’ajouter 14 années supplémentaires, au maximum, pour le chef d’agressions sexuelles.

Maintenant que son enquête sur remise en liberté est complétée, la prochaine étape est l’enquête préliminaire.

Cette étape judiciaire sert à savoir si les preuves sont assez suffisantes pour la tenue d’un procès.

James Testa va donc revenir en cour au palais de justice de Rouyn-Noranda, le 20 mars prochain.

Les avocats des deux parties vont discuter des enjeux qui vont être débattus, des témoins qui vont passer à la barre, mais aussi de la durée de cette enquête préliminaire.

Selon la procureure au dossier, Tania Bélanger, il se pourrait que cette enquête dure plus que deux jours.