La majorité de la population est contre la proposition du 15ng/m3

La population est en désaccord avec la proposition de la moyenne de 15 nanogrammes par mètre cube par année pour les émissions d’arsenic.

Dans l’ensemble du Québec et de la région, les répondants sont plutôt ou entièrement en désaccord, à plus de 50 %, avec la proposition.

Et c’est un chiffre qui est encore plus marqué pour les répondants qui résident dans le quartier Notre-Dame, avec plus de 70 % des gens qui sont en désaccord avec la proposition.

Dans le rapport, des personnes pensent également que le délai pour atteindre le 15 nanogrammes sur cinq ans est soit trop long ou qu’il ne devrait y avoir aucun délai.

Certains des répondants demandent aussi l’imposition immédiate de la norme du trois nanogrammes.

Donc on comprend bien dans le rapport que, sans surprise, les citoyens veulent que la norme soit plus sévère en ce qui concerne la qualité de l’air.

On attend maintenant le renouvellement de l’autorisation ministérielle de Glencore.

L’une des porte-paroles du Comité ARET, Nicole Desgagnés, espère que le compte rendu de la consultation publique va être pris en compte pour la nouvelle attestation.

Par contre, le renouvellement ne va pas être rendu public avant la période des Fêtes, mais en janvier prochain; un souhait qui avait été exprimé par les citoyens.

La porte-parole du Comité ARET a d’ailleurs hâte que la nouvelle attestation soit mise en place pour la santé de tout le monde.

Elle ajoute que si la proposition du 15 nanogrammes figure dans la nouvelle attestation, le comité va continuer de mettre la pression pour que cela change.

Les réactions se multiplient avec la sortie de ce rapport.

La responsable pour Québec solidaire en matière d’Environnement, Alejandra Zaga Mendez, affirme que le gouvernement doit cesser, et je cite « les passe-droits et exiger le respect de la norme nationale ».