DPJ : Les intervenants réclament l’aide immédiate du gouvernement
Anthony Dallaire | 8 décembre 2022
L’APTS décrit justement l’alourdissement de la charge de travail de leurs membres qui œuvrent dans le secteur de la DPJ et des centres jeunesse…
Un alourdissement qui s’exprime, ici, dans la région, par une augmentation du temps d’attente pour recevoir des services en protection de la jeunesse.
Selon les données reçues, en date du 8 octobre dernier, on dénombre 50 jeunes en attente au niveau de la DPJ, en Abitibi-Témiscamingue.
Ce sont aussi 209 familles et 450 usagers qui sont en attente de service, en ce qui concerne la Loi sur les services de santé et les services sociaux, mentionne le représentant national de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux, Carl Verreault.
L’Alliance demande à ce que les recommandations formulées dans la Commission Laurent soient appliquées, et ce, rapidement.
C’est simple, là, depuis la sortie du rapport, il y a maintenant un an et demi, on juge que pratiquement rien n’a changé pour améliorer les conditions de travail des intervenants.
On nous dit que, pour l’instant, on ne craint pas une diminution de la qualité des services, mais cela pourrait changer.
À l’APTS, on souhaite que des changements soient faits prochainement.
D’ailleurs, aujourd’hui, une action symbolique était organisée…
Les intervenants du Québec étaient invités à se photographier avec leur pile de dossiers pour montrer l’importance de charge de travail qu’ils ont à traiter.