Stérilisation forcée : Un rapport qui fait réagir

Les histoires d’horreur s’additionnent sur des femmes autochtones.

Un nouveau rapport documente une vingtaine de stérilisations forcées depuis 1980. 

Les réactions sont nombreuses au lendemain du dépôt de ce rapport. 

La plus récente réaction provient de l’organisme des Femmes Autochtones du Québec, qui vit un tourbillon d’émotions. 

Le ministre des Relations avec les Premières Nations et les Inuits, Ian Lafrenière, est hors de lui. 

Dans une déclaration reçue par courriel, le ministre qualifie la situation d’inacceptable. 

Il affirme que des vérifications s’imposent et mentionne l’urgence d’offrir aux Autochtones un accès aux soins et services de santé culturellement adapté. 

Pour sa part, Marjolaine Étienne, la présidente des Femmes Autochtones du Québec, demande qu’on reconnaisse le racisme systémique. 

André Albert Morin, député libéral de l’Acadie et porte-parole de l’opposition officielle pour les relations avec les Premières Nations et les Inuit, demande au gouvernement Legault d’intervenir le plus rapidement possible. 

Il juge la situation inadmissible. 

L’association Femmes Autochtones du Québec organise, la semaine prochaine, un rassemblement, près de l’Assemblée nationale, pour que les femmes des Premières Nations se fassent entendre par les élus gouvernementaux.