Nos établissements scolaires sont à l’affût du danger

Anthony Dallaire | 16 novembre 2022

Les événements des dernières semaines dans les différents établissements scolaires de la province réveillent de mauvais souvenirs ici.

1997 : prise d’otage à la polyvalente de la Forêt à Amos… 

2016 : confinements de l’école La Source et du Polymétier en raison d’un individu possiblement armé…

Et 2018 : alerte à la bombe à l’école D’Iberville…

Bien que rare, le danger reste présent…

Rencontrés dans les derniers jours, les établissements sont visiblement touchés par les événements.

À l’UQAT, grâce à la prévention faite en amont auprès des élèves et du personnel ainsi qu’un plan d’urgence bien étoffé, on se dit prêt, mentionne Éric Arpin, directeur des ressources matérielles.

Du côté du Cégep on est également préparé, selon le coordonnateur aux mesures d’urgence du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Raphaël Poirier.

Le programme PRÉS, de la Sûreté du Québec, instauré en réaction à la tuerie de 2006, au collègue Dawson, vient également compléter l’outillage des établissements scolaires en province, explique la porte-parole, Nancy Fournier.

Bien que le Cégep affirme revoir son plan d’urgence de façon régulière, Anne Blondin, la présidente du Syndicat des enseignants et enseignantes aimerait avoir un suivi plus fréquent.

Du côté de l’Université, on demeure pro actif.

On espère instaurer très prochainement une application pour avertir les élèves et le personnel d’un danger.