Pénurie de main-d’œuvre : Une situation considérée comme « catastrophique »
| 26 août 2022
Alors que les étudiants reprennent les cours, les commerces de la région vivent une pénurie de main-d’œuvre généralisée.
À un tel point que le directeur général des restaurants Subway dans la région, Frédérick Bolduc, a dû fermer temporairement deux de ses succursales.
Une à Val-d’Or et une à Malartic. Et ce n’est pas la première fois.
Pour sa part, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda David Lecours considère la situation comme catastrophique.
À l’aube de la campagne électorale, la période est propice pour formuler des demandes.
Il suggère de créer des incitatifs pour que les retraités retournent sur le marché du travail.
La pénurie de main-d’œuvre pourrait exercer une pression sur les jeunes qui travaillent plus que 15 heures par semaine.
Un enjeu qui inquiète Marie-Claude Lacombe, la directrice générale de l’organisme pour la persévérance scolaire Action réussite Abitibi-Témiscamingue.
D’ailleurs, le nombre élevé de jeunes travailleurs âgés de moins de 14 ans dans les commerces n’est pas passé inaperçu cet été.
C’est pourquoi Action Réussite et l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue lanceraient une recherche pour démystifier le phénomène dès cet automne.