Fonderie Horne : Une cible de Québec qui fait réagir
TVA Abitibi | 15 août 2022
L’annonce du ministre de l’Environnement, Benoît Charette, vient marquer un point tournant dans le dossier de la Fonderie Horne à Rouyn-Noranda.
Le gouvernement impose à l’entreprise de réduire les concentrations d’arsenic dans l’air à un maximum de 15 nanogrammes par mètre cube, d’ici cinq ans.
Les attentes étaient élevées pour ceux qui sont au cœur du dossier, dont font partie Bianca Bédard, la directrice adjointe au CREAT, et Diane Dallaire, la mairesse de Rouyn-Noranda, mais la déception ressort après cette annonce.
Le porte-parole de l’opposition, Gabriel Nadeau-Dubois, était d’ailleurs à Rouyn-Noranda lors de l’annonce.
Pour Québec solidaire, cinq ans pour atteindre 15 nanogrammes par mètre cube d’arsenic dans l’air, c’est trop long.
Le porte-parole et la députée solidaire, Émilise Lessard-Therrien, ont exprimé leur insatisfaction dans une conférence de presse en après-midi.
Gabriel Nadeau-Dubois a également annoncé un engagement important.
Il affirme que si Québec solidaire entre au pouvoir aux prochaines élections, le 15 nanogrammes sera exigé d’ici un an pour Glencore.
La norme du trois nanogrammes, quant à elle, devra être respectée avant la fin de leur premier mandat.
Rappelons que la limite actuelle d’arsenic dans l’air imposée à Glencore est de 100 nanogrammes.