Des syndicats s’opposent à la fermeture de la Fonderie Horne

TVA Abitibi | 1 août 2022

Selon eux, ça n’améliorerait pas la qualité de l’air à Rouyn-Noranda, puisque des déchets toxiques se trouvent déjà dans l’environnement avoisinant l’entreprise.

Ce n’est donc pas la bonne voie à emprunter.

Une position que partagent le président de la Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN, Louis Bégin, et le directeur québécois du Syndicat des Métallos, Dominic Lemieux.

Si plusieurs demandent fermement le respect du trois nanogrammes au plus vite, d’autres pensent que l’atteinte de cette cible est irréalisable à court terme.

C’est le cas de la FIM-CSN. Selon elle, l’exiger serait de condamner la Fonderie Horne à la fermeture.

Dans son plan d’action de février 2022, la Fonderie Horne a mentionné viser une cible entre 20 et 64 nanogrammes par mètre cube d’arsenic dans l’air.

Pour la co-porte-parole du groupe Mères au front, Émilie Robert, c’est possible de faire mieux.

Les Métallos rappellent qu’il y a 20 ans, Glencore émettait 1 000 nanogrammes par mètre cube à Rouyn-Noranda, et qu’elle en émet aujourd’hui moins de 75.

Si ce n’est toujours pas suffisant pour eux, cela leur donne confiance en la volonté et la capacité de l’entreprise de faire mieux.