Visite du pape : Une vingtaine de survivants de la communauté de Pikogan à la messe

La cheffe de la communauté de Pikogan, Monik Kistabish, mentionnait qu’une dizaine de survivants sur une trentaine pouvait aller à la messe papale.

Finalement, c’est une vingtaine qui ont pu y assister, en compagnie de la cheffe et des membres du conseil.

Quelques survivants de la communauté ont choisi de rester à l’extérieur.

La cheffe explique que la messe a certainement aidé d’anciens pensionnaires à aller de l’avant.

D’ailleurs, son rôle était de soutenir les membres de sa communauté pendant la messe.

On rappelle que de nombreux enfants de Pikogan ont été envoyés au pensionnat de Saint-Marc-de-Figuery, près d’Amos.

Et pour continuer vers la guérison, certaines communautés autochtones souhaitent l’accès aux archives liées aux anciens pensionnats.

Selon la cheffe de Pikogan, les archives de l’Église catholique concernant les pensionnats aideraient les anciens pensionnaires à aller de l’avant.

Certaines communautés demandent aussi de récupérer des objets pris par l’Église catholique.

Le ministre des Affaires autochtones, Ian Lafrenière, souligne que tout document, image ou encore objet est important pour retracer l’histoire des pensionnaires, mais aussi pour répondre à des questions laissées en suspens. 

Il confie que tout cela va sans doute ouvrir des cicatrices.

Malgré tout, des proches des victimes ont besoin de connaître les réponses.

Le ministre ne cache pas le fait que le gouvernement du Canada a son rôle à jouer dans l’accès des archives.

Ottawa doit travailler avec l’Église catholique qui est ouverte à cette idée.

Avant de s’envoler pour le Nunavut, le pape François va rencontrer une vingtaine de personnes demain avant-midi, dont des chefs et des survivants, selon la cheffe de Pikogan.