Qualité de l’air : La Fonderie sommée de retourner à la table à dessin
Anthony Dallaire | 26 juillet 2022
La Fonderie a d’ailleurs réagi à la situation via une déclaration écrite, en fin d’après-midi, aujourd’hui.
On nous dit que, malgré le rejet de la proposition par Québec, la Fonderie a réitéré, que le chiffre avancé de 60 nanogrammes par mètre cube n’était qu’un seuil maximal de leur plan d’action et qu’elle travaillait toujours à abaisser leur émission d’arsenic.
Du côté du cabinet du premier ministre, François Legault, on nous confirme que l’entreprise a bel et bien soumis une norme de 60 nanogrammes par mètre cube, mais que le gouvernement a jugé la proposition trop élevée.
Et c’est donc suite à cet avis en mai 2022, que Québec a exigé à la Fonderie de retourner à la table à dessin.
Pour Jean-François Vachon, candidat pour le Parti québécois dans la circonscription de Rouyn-Noranda Témiscamingue, le gouvernement a déjà trop attendu avant d’intervenir.
Après avoir consulté des élus, le manque d’information claire semble être encore un élément qui pose problème.
Pour eux, la situation ne passe tout simplement pas.
Il faut dire que malgré ce nouveau plafond proposé par Glencore en février 2022, les rejets d’arsenic auraient été encore 20 fois supérieurs à la norme provinciale de trois nanogrammes par mètre cube.
Pour la députée Émilise Lessard-Therrien, si le gouvernement veut faire avancer le dossier de la qualité de l’air à Rouyn-Noranda, les exigences envers la Fonderie devraient être plus claires…
En terminant, la Fonderie Horne nous assure, dans son communiqué, que les détails de ses projets, ainsi que leurs impacts seront dévoilés d’ici quelques semaines et que la transition est une chose qui prend du temps.