La crise du logement met des gens à la rue…
| 5 juillet 2022
Des besoins de base, comme se loger et se nourrir, ne tiennent qu’à un fil pour certains.
Le prix des logements force des citoyens à se serrer la ceinture.
C’est le cas de Frederick Dubé, qui s’est retrouvé à la rue ce printemps.
Même s’il travaille 40 heures semaine, ce père de trois filles enchaîne les hébergements temporaires.
Selon une étude du Regroupement des comités logement et Associations de locataires du Québec, le prix pour se loger dans la province a augmenté de 9 % dans la dernière année.
C’est en moyenne 1 300 dollars de plus par logement.
Une situation qui inquiète les travailleurs de rue chez Arrimage Jeunesse à Rouyn-Noranda, Benoît Lallemand et Hubert Collard.
À l’Accueil d’Amos, une ressource en itinérance, un nombre croissant de gens demandent de l’aide.
La clientèle est plus jeune, avec des problèmes plus majeurs, selon une intervenante de terrain.
Le président de la Maison du Soleil Levant à Rouyn-Noranda, Jacques Corriveau, s’inquiète que ce problème frappe dans les semaines à venir.
L’organisme peine d’ailleurs à octroyer l’aide nécessaire, faute d’employés.
Le CISSS-AT leur fournit une main-d’œuvre temporaire, histoire de traverser la période saison estivale.
Des employés français y sont attendus pour septembre.