Autochtones : Une entente entre trois communautés et la SQ
| 10 mai 2022
Dix ans après avoir perdu son service de police, la Première Nation de Long Point, à Winneway, peut crier victoire.
De passage en Abitibi-Témiscamingue au début du mois, le ministre des Affaires autochtones, Ian Lafrenière, confirme aller de l’avant avec un projet pilote de service policier entre trois communautés du Témiscamingue.
Les premiers patrouilleurs devraient arriver d’ici les prochaines semaines sur le territoire.
Au cours des huit premiers mois de la phase un, le nouveau corps policier sera épaulé par la Sûreté du Québec.
Pour ce qui est de la phase deux du projet pilote, ce sera de bâtir des infrastructures et de trouver de la main-d’œuvre.
Un projet motivant pour le chef de la communauté, Steeve Mathias.
Winneway est sans police depuis dix ans et même si la Sûreté du Québec y fait des patrouilles, la situation est préoccupante pour le chef de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador, Ghislain Picard.
C’est que la Sûreté du Québec, pour se rendre à Winneway, doit parcourir 100 kilomètres.
Le projet de corps policier régional autochtone doit être encore approuvé par le Conseil des ministres.
D’ailleurs, une entente a été signée entre les communautés de Winneway, Témiscaming, Kebaowek et la Sûreté du Québec.