Deuxième journée de grève pour le Syndicat de la fonction publique du Québec
Mélissa Aubert | 26 avril 2022
Environ 300 membres du Syndicat de la fonction publique du Québec manifestaient à Rouyn-Noranda et Amos, pour dénoncer la réalité des salaires.
Échue maintenant depuis 2020, ils sont toujours en négociations avec le gouvernement pour leur nouvelle convention collective qui se termine en 2023.
Les 26 000 membres ont adopté un mandat de grève pouvant aller jusqu’à dix jours.
La première journée de grève du 30 mars dernier a permis un léger avancement de l’offre gouvernementale.
Mais outre les salaires, la sécurité des avantages sociaux reste encore à revoir, mentionnent le trésorier général de la SFPQ, Benoit Malo, et l’agente d’aide à l’emploi au ministère du Travail, Nancy Yergeau.
La dernière offre du gouvernement, qui est une augmentation de deux pour cent par année sur trois ans ne suffit pas, selon le Syndicat, tout comme le montant forfaitaire.
Les enjeux salariaux sont tels que la fonction publique n’attire plus de nouvelles embauches pour le Syndicat.
Des départs sont à prévoir si la situation ne change pas.
Le Syndicat de la fonction publique ne compte pas baisser les bras.
On les retrouve d’ailleurs pour une troisième journée de grève mercredi, à Rouyn-Noranda.