
Des primes qui continuent de faire réagir

Le président de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, Jean-Sébastien Blais, martèle que les primes en santé sont trop restrictives.
Plusieurs histoires nous ont envoyés.
Entre autres, une infirmière, qui a plus de 20 d’expérience dans le métier, explique que malgré les heures supplémentaires accumulées, elle ne peut travailler à temps complet.
Comme plusieurs personnes dans la région, son conjoint travaille à l’extérieur en alternance aux 2-3 semaines. Il devient difficile, à ce moment, de gérer la vie familiale.
À la FIQ-SISSAT, on nous dit que des histoires comme celles-ci ne sont pas rares.
Sur les réseaux sociaux, des membres de la FIQ-SISSAT ont partagé une fiche mise en place par le syndicat, qui présente les restrictions liées à la prime de 18 000 dollars.
De son côté, le ministre de la Santé, Christian Dubé, affirme par communiqué que:
«La seule circonstance où il y aura une perte d’admissibilité à ces montants, qui entraînera une demande de remboursement, est en cas de congé sans solde.»
La PDG du CISSS-AT, Caroline Roy, mentionne que les primes proposées ont permis l’embauche d’une première infirmière.