Décès de l’adolescente de Waswanipi

Mélissa Aubert | 13 octobre 2022

Des communautés autochtones de la région s’unissent pour lui rendre hommage.

On le sait le décès de l’adolescente a été un véritable choc à Waswanipi, mais aussi ailleurs.

C’est pourquoi les communautés du Lac-Simon, de Pikogan, de Winneway, mais aussi de Kitcisakik ont tous porté hommage à la défunte de 16 ans.

Il y avait, hier soir, des vigies organisées un peu partout dans la région à la même heure, soit 19 heures.

Plusieurs centaines de personnes étaient réunies pour l’occasion.

Le candidat à la chefferie du Lac-Simon, Lucien Wabanonik, et la cheffe du Conseil de la Première Nation Abitibiwinni, Monik Kistabish, expliquaient qu’il y avait, aux rassemblements, des membres de la famille de l’adolescente décédée. Et c’était important pour eux que les communautés autochtones d’ici puissent montrer leur solidarité dans ce moment difficile.

On tentera d’avoir plus de détails sur ce qui s’est passé exactement, avec les conclusions du Bureau des enquêtes indépendantes. Mais ce qui est sûr, c’est que la cause criminelle est écartée; une information confirmée par le porte-parole du BEI, Guy Lapointe.

Maintenant le coroner attaché au dossier va devoir remettre son rapport qui va nous dire comment l’adolescente de 16 ans est-elle décédée. Il n’y a donc pas d’enquête à ce sujet.

On va toutefois enquêter sur le rôle de la police d’Eeyou Eenou et de la Sûreté du Québec qui sont tous les deux impliqués dans le dossier.

Cinq enquêteurs du BEI sont d’ailleurs sur place depuis cet après-midi et ils devraient rester deux jours à Waswanipi.

Le résultat de l’enquête pourrait être dévoilé d’ici deux à trois mois.