Caribous forestiers : Selon les participants, il n’est pas trop tard pour sauver la harde

Mélissa Aubert | 29 avril 2022

Une soixantaine de personnes étaient présentes pour les audiences publiques sur le caribou forestier à Val-d’Or.

Des représentants d’organismes, dont Henri Jacob, président d’Action boréale, et de communautés autochtones, dont Ronald Brazeau, directeur par intérim du département des ressources naturelles de Lac-Simon, ont tous porté leur voix pour sauver la harde de sept caribous.

Le sauvetage des caribous est un enjeu important pour les Premières nations.

Craignant leur boycott, la commissaire, de la Commission indépendante sur le caribou forestier et campagnard, Nancy Gélinas, est heureuse d’avoir eu un échange avec les Premières Nations, pour la première fois.

La députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien, accuse le gouvernement de mettre en avant les intérêts économiques de la région avant la sauvegarde des caribous.

Elle explique qu’il est possible d’avoir le meilleur des deux mondes.

Le président de la CSN, Félix-Antoine Lafleur, est aussi du même avis que la députée; il y a un équilibre à trouver entre la protection des emplois et la survie des caribous.

La Commission doit faire connaître ses recommandations dès cet été.